Nous sommes en retard parce qu’il y avait un éléphant sur la route

voyage au Sri Lanka
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Le Sri Lanka, ça ne se raconte pas…

Ça ne se raconte pas les voyages aussi loin. Ils se vivent sur les joues, et sur les yeux fermés la nuit quand une inspiration signifie “I like you”.
Ça ne se raconte pas les sourires et les gestes qu’on envoie quand les bus roulent à vive allure et klaxonnent, que la musique est si forte qu’on ne sent plus l’encens ni toutes les odeurs qui entrent par la peau.
Ça ne se raconte pas les mains des hommes qui se tiennent entre elles parce qu’ils travaillent ensemble ni les “Village Kiss” à bord des Tuk Tuk, les “Madame ” prononcées à notre égard.
Ça ne se raconte pas tous les prénoms qu’on ne retiendra pas ni toutes les fois qu’on a respiré le risque sans le considérer, et dit oui à ce qui rend possible ce chemin là, ce joyeux bordel, cette infinie succession d’instants où l’on a été vraiment là de s’être senti vivant.
Ça ne se raconte pas la reconnaissance immédiate sans les mots, dans le regard, dans les ridules au coin des yeux qui semblent dire On partage le même temps sur cette terre.

Ça ne se raconte pas le “Shiro Dhara”, massage ayurvedique qui ouvre le 3eme oeil qu’on a fait à Ayurveda Villa (No 55 Ehalagala, Sigirya), les extases culinaires à View Sigiri Restaurant (129, 5th Mile Post, Sigirya) avant d’aller gravir le Pidurangala pour voir Lion Rock.
Ni le meilleur mango Bowl de Kandy à “Banana Chill” (No 05, Rajapihilla Mawatha )
Ça ne se raconte pas cette marche à “Little Adams Peak”, les 9 arches bridge d’Ella, le train qui réserve aux voyageurs de la 3eme classe de la musique et les paysages qui défilent porte ouverte.
Ça ne se raconte pas le safari à Udawalawa que le gérant de Silent Bungalow .
nous permet de découvrir en jeep.
Et une nuit au Helga’s Folly tenue par cette dame étrange qui a inspiré une chanson aux Stereophonics, ça se raconte ?

Ça ne se raconte pas ma main qu’on entraîne dans l’eau un lendemain de pleine lune pour approcher les tortues à Matara ni les noix de coco qu’on m’érige en trophée après avoir escaladé un palmier, les fisherman perchés que Steve Mc Curry a photographié, qu’un bellâtre de la famille de Blue Corals (No 36 beach Road, Matara) nous emmène voir ?
Et cette enfant de 7 ans, et nos yeux qui se regardent dans le local bus, à chaque étage de nos visages ?
Et cette femme si agréable, Apsara, qui nous reçoit chez elle, à Mirissa, dans ce petit paradis (Casa Venezia) ?
Les baleines qu’on verra demain, et ce qui nous attend encore ?

Ça ne se raconte pas. Ça se ressent surtout sur la peau.

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One reply on “Nous sommes en retard parce qu’il y avait un éléphant sur la route”

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    says: Sandrine Silvestre

    Magnifique texte pour décrire un Sri Lanka authentique, proche des gens!

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