Coup de foudre pour l’Alfa Romeo Giulia

Alfa Romeo Giulia Super

Faut que je vous dise : je suis tombé amoureux. Le coup de foudre. Le vrai. Une italienne évidemment. Un style, une beauté, du caractère… Elle vient de Milan, l’une des capitales de la mode… et de l’automobile. Oui la marque auto de Milan, c’est bien entendu Alfa Romeo.

Dans la famille Alfa, je suis tombé amoureux de Giulia. Et j’espère que son père n’aura rien à redire.

Alfa Romeo Giulia Super

Nous nous sommes offerts un petit week-end, dans une région qui lui va comme un gant : la Bourgogne. Vallonnée, riche, distinguée, une région pour elle. Je vous raconte tout. Ou presque.

Le mythe Alfa

Avec un oncle passionné d’Alfa, je me suis rapidement intéressé à ce constructeur italien. Né des cendres d’un assembleur de voitures françaises en Italie (Alexandre Darracq), la firme s’appelle dans un premier temps (1910) Anonima Lombarda Fabbrica Automobili (Société anonyme lombarde de constructions automobiles).

Alfa Romeo Giulia Super

Quelques années plus tard (je vous passe les détails), elle fut reprise par un ingénieur italien, Nicola Romeo. C’est à la fin de la guerre, que l’usine automobile d’Alfa, située dans la banlieue de Milan à Portello, sortira la première Alfa Romeo Milano.

Alfa Romeo Giulia Super

Ce qu’il faut noter dans l’histoire centenaire de la marque, c’est que dès 1910, quand les italiens décident de reprendre la société de Darracq, ils le font avec la volonté de faire des voitures plus adaptées aux italiens (Darracq assemblait des pièces de voiture française) et surtout des voitures à caractère sportif. Le sportif est dans les gènes d’Alfa Romeo.

Et c’est pour cela que la marque va rapidement devenir mythique.

Pour ses victoires en compétition, avec notamment un concessionnaire d’Alfa Romeo, qui va créer sa propre équipe, un certain Enzo Ferrari qui va monter la Scuderia Ferrari avec donc des voitures Alfa Romeo mais aussi pour le fait qu’elle propose à tous les conducteurs, un voiture sportive donc.

90 ans après Enzo Ferrari, je prends donc le volant d’une Alfa.

Pas vraiment sûr d’avoir le coup de volant d’Enzo mais une chose est sûre : le serpent des Visconti (le fameux biscione) et la croix rouge sur fond blanc au centre de mon volant me font rêver.

Alfa Romeo Giulia Super

Premières impressions

Lorsqu’on aborde une nouvelle voiture il y a deux premières fois.

La première fois qu’on la voit. Et là, comme je le disais en introduction, c’est le coup de foudre.

Lignes épurées, courbes, rondeur, on voit l’évolution de ses ancêtres : les Alfa 75 et 155 aux lignes cassées (phares rectangulaires), les Alfa 156 et 159 où la rondeur fait son apparition avec plus de succès pour la 159 que la 156. Mais la petite dernière est bien la plus réussie d’un point de vue design.

Alfa Romeo Giulia Super Alfa Romeo Giulia Super

Mais les courbes de la Giulia ne l’empêchent pas d’afficher son côté félin. Dans la tradition des berlines sportives d’Alfa, la Giula par sa calandre, ses boucliers avant, donne l’impression de vouloir dévorer le bitume. Mais façon classe.

Son châssis donne l’air de coller à la route.

On a qu’une envie, c’est de monter dedans et de la conduire.

Alfa Romeo Giulia Super

Ca c’est la deuxième première fois : l’intérieur.

Là encore la Giulia ne déçoit pas. La finition beige, cuir pleine fleur, les matériaux nobles, les différents éléments intérieurs dessinés avec soin donnent une impression général de luxe. On y est bien et c’est beau.

Alfa Romeo Giulia Super Alfa Romeo Giulia Super Alfa Romeo Giulia Super

Roadtrip en Bourgogne

C’est lors d’un joli week-end en Bourgogne, dans la région de la Puisaye que j’ai pu tester la dernière née d’Alfa Romeo. Après ces excellentes impressions, il était grand temps de prendre le volant de mon bolide. Mon bolide chic et classe.

A commencer par 200 km d’autoroute qui séparent Paris de cette région.

S’installer à bord d’une Giulia, ce n’est pas s’asseoir devant un volant. Non, le fauteuil électrique, lorsque vous êtes assis, vous glisse littéralement dans la peau du félin en insérant vos jambes sous le tableau de bord. Vous êtes prêt à piloter.

Avec une garde au sol très basse, on a presque l’impression d’être dans un karting. Un karting à 200 chevaux et sièges en cuir.

J’ai eu la chance de conduire la version « Super » avec donc 200 chevaux sous le capot et une boîte automatique à 8 rapports.

Afla Romeo Giulia Afla Romeo Giulia

 

On s’est même fendu d’une petite vidéo pour que vous puissiez vous rendre compte de la classe de la voiture.

 

 


A lire aussi : notre test du SUV d’Alfa Romoe, le Stelvio.


Je me demande toujours si une boîte auto donne vraiment le plaisir de conduite. L’Alfa propose 3 modes de conduite, dont un sport qui est juste démoniaque, « même » en boîte auto.

afla romeo giulia

Alfa Romeo Giulia Super

Je ne vous surprendrais pas si je vous dis que la belle italienne adore l’autoroute. A peine la pédale d’accélération caressée, qu’elle file sans peine à 150 km/h, voir plus.

C’est même ahurissant : pas de bruit, la stabilité de la voiture, la douceur de la voiture… il faut bien relire deux fois son compteur vitesse pour croire qu’on est à 150 km/h.

La Giulia est comme un bon vin de Bourgogne : puissant, il se déguste avec plaisir et finesse.

Mais si la Giulia batifole sur l’A6, elle se régale sur les petites routes bourguignonne. Dans les S d’un sous-bois, au milieu des champs, sur les pavés d’un château, la Giulia est à son aise. Et quelle classe.

Ici nous sommes dans le petit village de Mézilles où nous avons séjourné dans un superbe moulin rénové.

Alfa Romeo Giulia Super Alfa Romeo Giulia Super

Pendant les 4 jours, j’ai pris un plaisir de fou à conduire cette berline sportive. Elle conjugue finesse, douceur, confort, classe d’un coté, et de l’autre puissance, vélocité et vitesse. Bluffant.

Face à face avec bambi

Je vous parle depuis le début de cet article de la puissance de cette Giulia. Nous l’avons pas testé en circuit. Nous n’avons donc pas simulé des freinages d’urgence pour vous parler d’une Alfa qui s’affiche comme l’Alfa la plus sûre jamais construite.

Non pas simuler. On l’a vécu. Sur une longue nationale au coeur d’une forêt, sur la droite, une biche commence à traverser. Hors des passages cloutés la bougresse.

Malgré la vitesse, il a fallu freiner. Un freinage magistrale. La voiture n’a pas bougé alors qu’on tapait fort sur les freins. Là aussi j’étais scotché par la précision de la bête.

Avez-vous déjà croisé ce nouveau modèle ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà été client Alfa ?

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