Chez Voyage Insolite on aime le foot. On aime le foot, ses stades, ses ambiances, les saucisses frites, les chants de supporter, l’excitation des matchs… le foot est un excellent prétexte pour faire des petits voyages en Europe. C’est sûr, c’est mieux si on suit une équipe mais même sans être supporter d’un club, allez voir un match de foot à Londres, Milan ou Barcelone fait partie intégrante de la culture locale. Voyage Insolite a posé son sac à dos dans l’une des places fortes du football français, à Lyon.
L’Olympique Lyonnais, OL pour les footeux, a inauguré son tout nouveau stade en janvier 2016. Un stade sorti de terre en à peine quatre ans, dans la banlieue de Lyon du côté de Décines. Fini le stade Gerland, stade historique du club et monument historique, bienvenue au stade le plus connecté de France, le parc OL, tout juste renommé le Groupama Stadium (histoire de gagner quelques sous supplémentaires).
Nous avions donc rendez-vous dans les tribunes du Groupama Stadium ce joli samedi de août pour assister au match Lyon – Bordeaux et découvrir l’un des plus beaux stades d’Europe.
Bienvenue à OL Land
Pour arriver au stade de l’OL, vous pouvez choisir l’un des parkings payant autour du stade ou prendre l’option parking gratuit. Mais attention : les parkings gratuits (Panettes et Eurexpo) sont à 10 minutes en navette du stade. Impossible de faire le trajet pied. Autant à l’aller pas de soucis, on fait partir les bus dès qu’il n’y a plus de places assises, autant le retour c’est l’enfer. La machine est plutôt bien huilée mais il faut attendre… Vous pouvez aussi choisir le tramway T3 ou le bus 85.
Les alentours du stade sont très agréables : la grande promenade qui entoure le stade vous propose pas mal d’activités d’avant match. Et oui l’idée est de faire venir le plus tôt possible les supporters pour éviter une affluence trop importante 30 min avant le match.
Des mini-boutiques, la boutique officielle pleine à craquer (n’imaginez pas y acheter une écharpe les jours de match), un espace « gone » pour les enfants avec accès gratuit à des structures gonflables, un espace détente avec beerpong et sofa histoire de prendre une petite bière d’avant match… j’entendais quelqu’un dire à côté de moi : « ça fait plaisir de voir une ambiance de foot comme ça, bon enfant, où ça sent la fête. »
Ca fait plaisir de voir une ambiance de foot comme ça, bon enfant, où ça sent la fête.
Outre la boutique officielle qui est bien l’enfer sur terre les jours de match, j’ai vraiment été séduit par cette ambiance pré-match avec mon petit garçon de 4 ans. Mais il est temps de rentrer dans l’arène…
Si vous aimez l’insolite pour dîner, on vous a sélectionné 10 restaurants insolites lyonnais !
Le stade des lumières
J’adorais le nom de transition qu’avait le Groupama Stadium : stade des lumières,en référence à la fête populaire emblématique de Lyon, la fête des lumières. 410 millions d’euros, 50 ha, 59 000 places, le centre d’entrainement de l’OL, 3000 m2 de bureaux, 2 hôtels, 7000 places de parking… un big big stade de foot. On rentre évidemment avec un billet électronique sur les tourniquets. Contrairement au stade de France, la validation des tickets se fait quand on monte dans les tribunes et non à l’extérieur du stade.
Il y a toujours un moment particulier quand vous êtes dans un stade de foot : c’est lorsque vous entrez vraiment au coeur du stade, quand vous êtes face à le pelouse. Peut-être mon moment préféré : la lumière, la clameur du stade, le gigantisme des gradins… Je me rappelle de cet effet la première fois que je suis allé à Gerland dans le virage Nord qui avait encore son aspect d’origine (un vaste demi-cercle) au début des années 90.
Stade le plus geek de France
Mais je dois bien l’avouer, ce qui me rendait le plus curieux, et qui lui donne son côté insolite, c’est son titre de stade le plus geek enfin connecté de France. Oui 800 antennes wi-fi pour permettre à 26 000 personnes de se connecter en même temps. Aucun stade français ne propose ce service et si vous avez déjà essayé d’envoyer juste un texto du Parc des Princes par exemple, vous savez de quoi je parle.
Le chiffre de 26 000 vient d’études américaines qui estiment dans les stades de foot US à 1/3 des spectateurs ceux qui sont connectés. Mais que faire avec le wi-fi ?
Déjà question visibilité en ligne, l’OL a tout bon. Facebook live, Stories sur Instagram, Twitter, Snapchat les supporters pourront partager les fulgurances de Bertrand Traoré, les dribles de Nabil Fekir ou les arrêts d’Anthony Lopez. On parle du club sur le web en live !
Mais le vrai pari se trouve sur l’appli proposée par l’OL pour son stade. On peut évidemment y stocker ses billets d’entrée, avoir toutes les infos sur les accès, le plan du stade… mais aussi deux vraies innovations : avoir des vidéos en live sur le match (le ralenti du dernier péno non sifflé) et commander, de sa place, à boire ou à manger. Je trouve ça vraiment génial.
Attention, si jamais vous voulez la jouer vintage et payer votre saucisse frite au comptoir avec de la monnaie, ce n’est pas possible : seule la CB et le paiement via une carte de crédit OL sont possibles. Pas la peine de sortir les biftons !
Mais on est d’accord, le vrai plaisir c’est de regarder le match sur la pelouse. Avec une place populaire, j’avais une excellente vision sur le match. C’est d’ailleurs l’une des préoccupations des concepteurs du stade : que tout le monde dans le stade ait une bonne vision du match. Tiens d’ailleurs voici l’entrée des joueurs que j’ai filmé.
Et sinon le match ? Ce jour là, le spectacle était au rendez-vous : OL-Bordeaux se quittent sur un 3-3 passionnant, les bordelais ayant égalisé à la dernière minute.