Voilà un métier, le plus vieux du monde, qui n’avait pas encore son musée : la prostitution. Et c’est logiquement la ville emblématique de la prostitution qui accueille ce musée : Amsterdam en Hollande. Alors occasion un peu grossière de lancer une attraction racoleuse ou véritable travail de muséographie sur les femmes et leurs vies derrière les vitrines du quartier rouge ?
Se mettre à la place de
L’un des objectifs de Melcher de Wind, créateur associé du nouveau musée, est de proposer au visiteur de se mettre à la place des prostituées. Non rassurez-vous, votre femme ne va pas être obligé de monnayer ses charmes pour suivre l’expérience du musée. Non, l’idée est de mettre en situation à travers différents montages comme cette animation vidéo : l’écran reproduit une fenêtre dans laquelle vous voyez passer les clients potentiels qui vous « z’yeutent » à travers votre vitrine virtuelle.
Depuis le XVème siècle
Le Red Light Secrets est donc bien différents de ses voisins « le musée du sexe » ou encore « le musée de l’érotisme ». Il s’agit là de témoigner d’une pratique officiellement commencée au XVème siècle pour les marins de passages et qui au fil des siècles a évolué pour arriver aujourd’hui au fameux quartier rouge et ses vitrines, que j’ai trouvé assez surréalistes quand je suis passé à Amsterdam.
C’est donc bien sur l’envers du décor, sur les conditions de vie de ces travailleurs du sexe que se penche le Red Light Secrets, un « secteur » donc, puisque la prostitution est légale depuis l’an 2000, qui emploie 7000 personnes pour 409 vitrines, les loyers étant en moyenne de 150€ par jour, pour y travailler 11 heures par jour, 6 jours par semaine. Du boulot.
Infos pratiques
The Red Light Secret, musée de la prostitution
Oudezijds Achterburgwal 60-62, Amsterdam
Ouvert de midi à minuit
7,50 € l’entrée
Site internet : http://www.redlightsecrets.com/
Je serai curieuse de passer visiter ce musée « insolite ».
Qu’en as-tu penser?
Pas encore visité, mais vu l’équipe qui s’en occupe ça m’a l’air sérieux.