Quand on me parle de la marque automobile Smart, j’imagine tout de suite la mini citadine, pratique pour se garer en ville mais à oublier pour voyager… Oui mais ça c’était avant.
Avant que Mercedes et Geely, le géant chinois de la voiture électrique (Volvo, Link & Co notamment) s’allient pour relancer la marque avec une autre direction : des SUV compacts 100% électriques.
Et la marque m’a proposé de tester le modèle Smart #3 Brabus
(ne dites pas « dièse trois » mais bien « hashtag three »).
Oui le célébre préparateur allemand a mis son coup de griffe sur cette version ultra musclée de Smart.
Je vous emmène pour un week-end tester avec moi un petit ovni orange dont vous allez entendre parler…
Un joli petit SUV Mercedes électrique
Des lignes signées Mercedes
Le design de la marque n’a plus grand chose à voir avec les premières Smart.
On reconnait tout de suite la patte du design Mercedes, notamment la gamme EQE, si bien qu’on se croit un peu au volant d’un petit SUV de la marque à l’étoile.
Ce qui est à 50% vrai vous allez me dire.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis plutôt séduit par les lignes assez fluides de cette Smart #3.
Elle s’affiche comme une déclinaison coupée de la #1 mais ce sont toutes ses mensurations qui prennent un petit coup de plus : 17 cm de longueur en plus qui offre un bel espace intérieur avec en prime une largeur augmentée elle aussi.
A part les badges Brabus, l’extérieur n’a pas été spécialement été retravaillé par le préparateur.
Les jantes alliage « Synchro » de 20 et leurs étriers de frein rouges sont tout du même du plus bel effet et l’Orange Photon Métalisé de notre modèle de prêt lui donne un petit air de fusée.
Un intérieur de GT
L’intérieur est franchement réussi. L’effet woua est au rendez-vous.
Console centrale courbée, triple aérations circulaires, gris aluminium… l’inspiration des sportives Mercedes saute aux yeux. Et tant mieux.
Un petit volant à étoile, un grand écran central de 12.8 pouces HD, de nombreux rangements, un affichage tête haute directement donc sur le pare-brise viennent compléter ce tableau de bord.
L’éclairage intérieur est assuré le jour par un toit panoramique et lorsqu’il fait plus sombre des lignes lumineuses parcourent l’habitacle.
Vous pourrez évidemment choisir la ou les couleurs de ces lignes via l’écran principal.
On est très l’aise dans cet habitacle : les deux places de derrière laissent beaucoup d’espace pour nos ados.
Leurs réponses quand on leur demande si ils sont bien pendant le voyage : « ouais on est chill ». Validé.
Par contre le coffre ne vous permettra pas d’embarquer belle-maman ou de volumineux bagages : 370 litres, un peu juste pour nos quatres sacs de sport.
On aime les sièges sport de la voiture avec appuie-têtes intégrés, brodés du logo Brabus, qui offrent un confort de conduite et un look plus sportif. L’appuie-tête n’est pas juste un détail de style. On en reparle plus tard.
Côté mélomane, c’est Beats qui régale avec un système de 13 hauts-parleur pour écouter sa playlist préférée ou encore le son du moteur totalement factice (mais bien calé sur vos accellerations). Au choix : Smart Original, Classique, Interstellar ou Aventure.
Le « Smart Original » est sympa quelques minutes mais pas plus 🙂
Plaisir de conduite et puissance Brabus
Pas de surprise, quand on parle d’une voiture badgée Brabus : » y en a sous le capot ».
Et d’ailleurs y en a tellement que ce n’est pas un mais deux moteurs électriques qui équipe notre #3.
Au final vous avez au bout du volant pas moins de 428 chevaux et un couple de 543 Nm. Vous passez du 0 au 100 km/h en 3.7 secondes !
Du très lourd puisque que vous pouvez rivaliser avec une Ferrari Hamann ou une Porsche 911 par exemple.
Plusieurs modes d’utilisation des moteurs sont disponibles : éco, confort, sport et Brabus.
On ne va pas se mentir, les deux derniers modes nous attiraient franchement.
Le mode sport permet déjà de très belles sensations : amortissement un peu plus ferme, accélération vive.
Pas de soucis pour doubler les camions sur l’autoroute… enfin pas de soucis pour doubler tout le monde.
Mais évidemment le mode Brabus nous titillait un peu plus. Et on n’a pas été déçu.
C’est à ce moment là où on comprend l’obligation d’appuiye-tête spécifique.
Mode Brabus enclenché, je ralentis un peu et appuye sur le champigon.
Nous étions scotchés aux sièges ! L’accelleration est monstrueuse !
La transmission intégrale distribue parfaitement la puissance des deux engins et permet une tenue de route exemplaire.
Un vrai kiffe pour une voiture électrique et c’est une surprise.
Freinage impeccable, j’apprends la conduite en électrique : pas de reprise avec les vitesses, l’accellaration est puissante et linéaire.
Top 5 de l’insolite sur la Smart #3 Brabus
C’est un classique sur notre blog voyage, on met en avant les côtés qui nous semblent insolites de chaque voiture testée.
Insolitomètre lancé, voyons le résultat :
- les touches Brabus un peu partout : seuils de porte éclairés, pédales en aluminium, sièges baquets…
- les 4 sons factices du moteur synchronisés sur votre conduite : Smart Original, Classique, Interstellar ou Aventure
- le choixi des couleurs des lignes lumineuses dans l’habitacle et leur animation (beaucoup, beaucoup de possibilités ! )
- le mode « fusée » : il permet de faire un départ arrêté de folie avec la pleine puissance du moteur, ce mode ne sert qu’à ça !
- la vision drone pour vous aider à reculer et vous stationner
Ma toute première électrique
Tensions sur la ligne
C’était mon tout premier test d’une voiture 100% électrique.
Cela ne me faisait pas plus peur que cela : la communication autour de ce type de voiture, les bornes de recharge qu’on voit un peu partout… pas de stress particulier : je recharge ma voiture comme je vais à la station essence.
Pas tout à fait.
L’autonomie affichée de la Smart #3 est de 410 km avec batterie pleine.
Nous avions prévu un premier trajet de 124 km, nous étions larges.
Mais c’était sans compter sur le plaisir du mode Brabus. Evidemment les 415 km d’autonomie sont calculés sur une utilisation mixte (WLTP) des moteurs.
Loin de l’utilisation en mode Brabus.
Attention, la voiture vous permet largement d’éviter les soucis : le GPS vous calcule votre itinéraire en fonction des bornes de recharge répertoriées, l’autonomie s’affiche si vous le souhaitez sur l’écran…
Mais par exemple l’autonomie qui affichait encore 60km, se réduit d’un coup à 30.
Et là où nous étions les bornes étaient plutôt rares.
Petites gouttes de sueur sur le front.
Malheureusement les bornes ne sont pas toutes répertoriés et il n’est pas si facile de les repérer/trouver loin des centres urbains.
Et quand on en trouve… et bien des fois cela fonctionne mal voir pas.
Résultat après une tentative veine on se retrouve avec… 0% de batterie.
Dernière montée pour atteindre notre dernière chance… ouf, cette borne charge et nous voilà sauvé.
Ce gros stress est dû en grande partie à mon inexpérience et ma naiveté en matière d’électrique.
Il faut donc bien garder en tête quelques recommandations simples pour préserver sa batterie :
- privilégier le mode éco sur les longs trajets
- préparer le trajet en repérant à l’avance les bornes sur votre chemin
- ne jamais descendre en dessous de 20% de batterie
- recharger jusqu’à 80%
Fiche technique
Les batteries de le Smart #3 sont à charge rapide : à 150 kW, il ne vous faut que 30 minutes pour passer de 10 à 80%, à condition évidemment de trouver les bornes adatpées pour ce type de chargement, généralement sur les parkings de grande surface.
Si vous êtes branché à une borne publique, le 10 à 100% vous coutera plus de trois heures.
Ce temps de recharge est forcément à prendre en compte pour vos temps de trajets longs.
Le test de la Smart #3 Brabus en vidéo
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Merci à Smart pour ce prêt.
