Après cette belle nuit en train (j’ai dormi comme un loir), un petit café dans le train, nous voilà parti à la découverte de la capitale allemande, Berlin. De mon côté, depuis mon passage à Berlin, je fantasmais pas mal sur les espaces, les terrains laissés vierges après la réunification. Des espaces de liberté offerts à la création et à l’imagination des habitants de Berlin.
Mitte, le quartier des années 90 berlinois
Et l’un des quartiers phares connu pour sa liberté, c’est bien Mitte.
Mitte comme « centre », le centre historique de la ville, un quartier de l’ex Berlin Est qui a donc retrouvé la vie au début des années 90.
Accompagné d’un guide anglais qui s’est laissé charmer par la liberté du Mitte et qui vit ici depuis longtemps, nous avons découvert les quelques coins encore un peu « sauvage » de Mitte, loin de l’île aux musées, du check point Charlie ou encore de la porte de Brandebourg qui sont tous au sud de Mitte et que je vous conseille de découvrir avec par exemple des petits itinéraires bien fait. Nous nous arrêtons à la station de métro Jannowitzbrücke.
Le mythique Bar 25 et Teepeeland
On commence tout de suite la petite balade par du lourd, du très lourd dans l’histoire berlinoise « post mur » : le Bar 25.
Un bar où les nuits berlinoises les plus folles ont manifestement eu lieu. L’ouverture n’a eu lieu qu’en 2004, mais c’était l’aboutissement d’une atmosphère particulière héritée du Berlin des années 90. Pendant 6 ans le lieu a tenu toutes ses promesses.
Mais l’aire des squats et terrains vagues de l’ex Berlin Est touche à sa fin et les promoteurs immobiliers s’intéressent de près à ces espaces au coeur de la capitale berlinoise qui valent de l’or, notamment sur les bords de la Spree. 2010, adieu Bar 25, bonjour le Kater Holzig que j’ai visité de nuit, une nuit un peu calme malheureusement, mais le lieu est tout de même fascinant.
La suite de la visite nous réserve un cocktail détonnant : squat, lieux de création, immeuble en construction par des associations, usines abandonnées mais bien vivante avec le street art… j’hésiterais à conseiller cette visite à ma mère, mais il faut avouer qu’au coeur de la capitale allemande, voir un tel bouillonnement est surprenant et intéressant.
Un immeuble dont la construction est assurée par les propriétaires et futurs habitant eux-mêmes. Les loyers commençant à être cher au centre de Berlin, des solutions alternatives sont tentées à Mitte, quartier privilégié pour l’émergence d’association et des modèles de société un peu différent.



Toujours le mur
Nous ressortons au niveau du Bona Peiser Weg, pas mécontent de retrouver quelques immeubles neufs ! Tiens une jolie allée verte… ah c’était le mur avant ?
Le mur est en fait un peu partout à Berlin : un peu dans les restes du mur volontairement gardé pour ne pas oublier mais surtout par son absence et les vides que Berlin n’a pas encore su, pu, voulu comblé. On n’efface pas 44 ans de rideau de fer comme ça…
Prochaine visite à Berlin : Kastanienallee !