Le Lido, la carte postale parisienne

Lido Paris

Début novembre j’avais rendez-vous avec un monument de Paris. Non pas la Tour Eiffel, ni l’Arc de Triomphe, mais pas loin, puisque nous avions rendez-vous au Lido. Car oui le célèbre cabaret fait partie intégrante de la culture parisienne et de la carte postale. Une sortie hors norme donc, sur les Champs Elysées entre strass et paillettes.

Lido Paris

Si vous venez en voiture (oui une petite location de voiture Hertz à Paris c’est possible), 2 parkings vous attendent de chaque côté de l’avenue des Champs Elysées. Le plus simple reste le métro tout de même (arrêt Georges V). Vous arrivez dans le superbe hall, on vous installe à votre table dans cette grande salle organisée au mieux pour tous puissent profiter du spectacle (6 étages pour accueillir 600 personnes). Pour deux, on a pas mal de place avec une grande table si l’on veut dîner, on est à l’aise. Mais chut, les lumières s’éteignent, le spectacle va commencer.

Lido Paris

En première partie, c’est Pierre Marchand et son diabolo qui donne le coup d’envoi. Sans aucun doute le garçon est facile avec le diabolo, la salle est très impressionnée, mais j’avoue avoir été un peu insensible à sa virtuosité. Le clown ukrainien, Housch-ma-housch donne une petit note d’humour à la soirée, mais nous n’étions pas là pour çà. Nous on était venu pour le champagne. Non je déconne, nous étions venu découvrir la revue qui fait le succès du Lido depuis 2003, la revue « Bonheur ». Même si, sans en avoir jamais vu en vrai, je ne suis pas ultra fan du concept.

Lido Paris

Comme par magie, nos coupes de champagne (et oui quand même) arrivent au tout début de la revue. Bonheur. On ouvre bien grand les yeux et ses oreilles et le balai commence. Le balai des danseuses à plumes et des danseurs au chapeau, des chansons sur le thème de Paris, des différents tableaux joliment imaginés et mis en scène par Pierre Rambert.

Lido Paris

C’est joli certes, on sent tout le travail qu’il y a derrière ces chorégraphies (23 décors, 600 costumes, des dizaines de danseuses et danseurs), mais pour moi cela manque de modernité. Je n’arrive pas trop à me détacher de l’image un peu vieillotte que j’avais avant de venir.

Alors que nous quittons le Lido, je m’aperçois que la majeure partie des gens est en faite composée  de touristes : autour de moi nous sommes quasi les seuls à parler français. Même si je dois l’avouer je l’ai parfois trouvé un peu jaunie par le temps, cette carte postale là de Paris fait partie de l’album parisien…

Tags from the story
,
Written By
More from Jef
Guanghzou, Tokyo, me voici
C’est décidé,  je ne louperais pas mon voyage en Asie cette année ! J’avais...
Read More
0 replies on “Le Lido, la carte postale parisienne”